Mais enfin, ces photos seront désormais connues si vous les publiez, c'est l'essentiel ne croyez-vous pas ?
Je suis comme d'habitude très heureux de partager cette acquisition. Je trouve ces images émouvantes, tout ce public, ces professeurs espagnols... plus émouvantes encore quand on peut les observer en stéréo (en 3D comme on dirait aujourd'hui !) et je me réjouis des commentaires que vous ne manquerez sûrement pas de faire à propos de ces témoins du passé de Banyuls.
Amitiés à vous, à Martine, Rosie, Pierre et tou(te)s vos ami(e)s du blog !"
André
Pour les obsèques de ce grand homme qui aimait tant Banyuls les autorités avaient fait venir des soldats !
Ce corbillard avec un "L" et le cocher, quelle prestance ! Vous verrez sur diverses photographies que les hommes tiennent leur chapeau. Il devait y avoir une tramontane violente !
Au fond on distingue l'ancien hôtel Miramar
Les professeurs des Facultés. Encore le vent !
Le Consul de France ! Les vagues sont effectivement de fort vent
Miramar au fond. Le chapeau qui s'envole ! Les Professeurs espagnols de dos.
Le cortège funèbre traverse la rivière mais ne prend pas le pont. Pourquoi ? Mystère. Il y a du monde tout au long du parcours. La rivière a encore de l'eau et il me semble voir une femme qui lave du linge à côté de la sortie du tunnel où débouche l'eau du ravin de Vall Pompo. Les barques sont remontées. Si on observe les ombres on peut penser qu'il est environ 11 heures. Un marin accompagne le corbillard.
Devant l'église, un Professeur espagnol.
Encore des Professeurs de Barcelone.
Après l'église on revient au Laboratoire et on monte le cercueil vers la tombe. le marin est toujours là. Un enfant assiste aux obsèques, probablement un petit fils ou une petite fille. Le cercueil semble énorme par rapport à ceux que nous connaissons de nos jours.
Le consul et les Professeurs espagnols.
Après les obsèques il faut se restaurer. Je suppose qu'il y avait du poisson au menu !
La science n'a ni religion ni politique. Ceux qui ont affiché ce texte étaient purs. Chapeau !
La tombe, simple, modeste, humble. Au fond la chapelle de la Salette.
Une simple croix. Au fond Cap d'Oune.
Au fond le Cap Béar.
Comme tout le monde ne lit pas les commentaires, il me semble que certains extraits peuvent être reportés
dans le texte.
Réponse de Jacques Centelles à la question mystère :
le pont sur la rivière « Baillaury » «n'était encore qu'une passerelle,
donc trop étroite.
La remarque sur le "cercueil énorme" : c'est parce que ce cercueil
avait été fabriqué en zinc et recouvert de bois
Il ne devait pas y avoir de normes de formes et de dimensions
pour ce type de cercueil.
(C'est ce qui m'a semblé lorsque je l'ai vu quand il a été retiré de la tombe
pour effectuer les travaux d'agrandissement du Laboratoire Arago).
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L'intervention de monsieur Centelles concernant le cercueil (zinc recouvert de bois) me rappelle que monsieur Lacaze-Duthiers est décédé en juillet 1901 (soit plus de 9 mois avant ses obsèques
officielles à Banyuls en mai 1902).
Son cercueil aurait-il été conçu spécialement dans le projet de ce transfert ultérieur ? (André)