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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 10:17

 

 

 

 

 

C'est une sculpture représentant un Matador de hauteur 58 cm et de largeur maximale 26 cm.

Elle est probablement sculptée dans du buis. L'oeuvre est datée 1961.

Je ne donnerai le nom de son propriétaire qu'avec son autorisation.

 

 

 

Ce qui me frappe dans ce travail, la posture théatrale de fierté mise à part, c'est le visage et surtout le regard.

Selon l'angle de la prise de vue on y voit la préparation psychologique  de celui qui peut mourir, l'impression d'absence, comme s'il pensait à autre chose, et sur le même regard la cruauté de la mort qui est devenue en cet instant inéluctable. C'est le toro ou c'est lui, mais ce regard impose la mort. Matador et Gladiateur ! Manolo avouait qu'il aurait aimé être Matador. C'est donc, à mon avis, une sorte d'auto-portrait qui est "sorti du bois". Mais je vous laisse admirer !

 

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      Une remarque capitale, il y avait un modèle !

Mon Grand-Père Henry B. "afficionado de tauromachie" avait toujours raconté à sa fille, ma maman, qu'il avait servi de modèle pour cette sculpture…

Récemment quand ma maman a vu des photos de Manolo Valiente, elle s'est dit qu'il y avait une forte ressemblance avec le sculpteur !!!

C'est donc très clair : le Maître s'est servi d'un modèle qui lui ressemblait pour intégrer sa propre image à travers celle de l'autre. Un exemple rare d'universalité !

 

 

 

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Jeunesse et espoir

 

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Absence...

 

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Détermination

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Rêverie et effroi

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Cruauté et détermination

 

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Fatalité

 

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 09:28

Texte extrait (et modifié partiellement) d'un Larousse Médical probablement publié avant 1914

 

Il n'est pas possible de rapporter tous les renseignements que les médecins du début du siècle dernier pouvaient retirer de l'analyse des odeurs. Mais nous en avons extrait l'essentiel pour vous montrer combien il fallait être observateur pour être médecin en ce temps-là. Il est vrai que les examens complémentaires, et notamment les analyses sanguines et urinaires, étaient pratiquement inexistantes. Nous nous excusons d'avance sur certaines parties du texte qui pourraient être considérées maintenant comme racistes. De tels propos étaient naturels en cette époque où le colonialisme était parfaitement admis en Europe. C'était évidemment moins naturel pour ceux qui en subissaient les dramatiques conséquences. Par respect pour eux nous avons modifié certains motsen les actualisant. L'important reste l'idée du texte, et non le détail.

Odeurs de la peau.

La peau de chaque individu, par suite de ses secrétions, notamment des sécrétions sébacées (glandes de la peau), exhale une odeur particulière sensible non seulement pour l'odorat des chiens, mais pour les personnes chez lesquelles le sens est bien aiguisé, comme les Indiens, les noirs, qui ont du reste eux-mêmes une odeur plus intense. Ceux qui prétendent avoir un bon odorat soutiennent et prouvent qu'ils peuvent les yeux bandés reconnaître à l'odeur les personnes d'une société sans les toucher. Les individus d'une même famille auraient un parfum analogue. Les nourrissons répandent une odeur aigrelette de beurre fort, plus intense pour ceux au biberon, le lait de vache contenant davantage de beurre. Après la puberté, les garçons exhalent une odeur peu prononcée de bouc due à la résorption de la liqueur séminale. La peau des hommes et des femmes, mais surtout celle des (censuré, propos raciste), des femmes rousses et grasses, puis des brunes, au moment où les sueurs sont abondantes, a une odeur soufrée. Dans la vieillesse, l'odeur devient celle des feuilles sèches….
Les régions génitales ont une odeur caractéristique (on dit sui generis) qui s'exalte chez les femmes au moment des époques (règles) Les surexcitations nerveuses, les accès de colère, accroissent l'odeur de la peau, alors que les dépressions morales la diminuent.
L'ingestion des substances très odorantes, oignon, ail, angélique, térébenthine, musc , soufre, phosphore, iode, donne à la peau une odeur analogue à cette substance ou tout à fait modifiée. La peau de l'alcoolique décèle ses habitudes ; il en est de même pour les enfants au régime quotidien de l'huile de foie de morue.
Il est plus difficile d'expliquer pourquoi le vagabond répand une odeur de hanneton….
L'odeur très désagréable de gruyère rance qui s'exhale de certains pieds, particulièrement chez les roux, les châtains, est due à la décomposition des acides gras, favorisée par l'absence d'écartement des orteils accolés les uns contre les autres (rôle néfaste des chaussures pointues)

Odeurs des malades.

La sueur des aliénés, des paralytiques et des déments a des émanations spéciales, pénétrantes et infectes, rappelant celles des mains continuellement fermées. Elles sont tenaces et résistent à tous les soins de propreté. L'odeur des selles des fous est épouvantable !
Hystériques : odeur de d'ananas, de cannelle, de musc, de vanille ou d'iris.
Choréiques (danse de Saint Guy) : odeur de pin.
Léthargiques : odeur de cadavre (d'où les enterrements prématurés !)
Goutteux : odeur de petit lait.
Maladies du foie : odeur de musc.
Maladies de la vessie : odeur urineuse.
Diabétiques : odeur de foin et d'acétone.
Dilatés de l'estomac : odeur de pain aigre.
Constipés et paralysie intestinale : odeur de matières fécales.
Typhoïde : odeur de sang et de souris. Les selles ont une odeur ammoniacale.
Rhumatisants : odeur aigrelette.
Amaigris par la famine : odeur putride.
Rubéole : odeur de plumes d'oie récemment arrachées.
Scarlatine : odeur de pain cuit.
Variole : odeur de bête fauve.
Erysipèle : odeur de colle de pâte moisie.
Teigne : odeur d'urine de chat.
Maladies nasales : odeur de marécage, de viande pourrie, de punaise écrasée.

C'est avec surprise que nous trouvons dans le texte, à la fin du chapitre des odeurs chez les malades, l'explication de l'expression " odeur de sainteté " Ainsi Sainte Thérèse répandait une odeur agréable parce qu'elle était malade. L'odeur de violette de Sainte Catherine était due au fait qu'elle absorbait de la térébenthine qui donne ce parfum.

Quelques odeurs d'urines.

Albumine dans les urines : odeur de bouillon de veau, de bouillon aigre, de benjoin.
Cristaux d'acide oxalique : odeur de mignonnette (chicorée sauvage)
Diabète : odeur de pomme, de violette, de foin coupé, d'alcool.
Selon la nutrition : odeurs d'ail, de violette, de jacinthe, de géranium, d'urine de chat.

Quelques odeurs de l'haleine.

Odeur aigre chez ceux qui ont des difficultés de digestion, chez les constipés, les femmes au moment des règles.
Odeur de cadavre dans certaines maladies de la bouche.
Odeur fétide et nauséeuse des angines, des amygdalites, de certaines caries dentaires et de certaines fièvres.
Odeur d'acétone chez les diabétiques, d'ammoniaque dans les maladies urinaires.
Odeur fade et de sang dans la tuberculose.
Odeur de plâtre récemment gâché dans la gangrène pulmonaire.
Odeurs variées selon l'alimentation et les médicaments (ail, chloral, eucalyptus, térébenthine, jasmin, œuf pourri, iodoforme)
Les renvois et les vomissements ont souvent l'odeur des aliments à digestion difficile (choucroute, radis, tomate crue) ou une odeur aigre par acidification des substances grasses ou des substances sucrées.

Quelques odeurs extérieures.

Odeurs de certaines fleurs : peuvent provoquer des maux de tête, des vertiges, des éblouissements, une certaine griserie, des nausées avec évanouissement et troubles semblables à l'hystérie. Certaines odeurs florales peuvent provoquer un enrouement chez les chanteurs, surtout quand les fleurs sont échauffées par le soleil dans un lieu clos.
Les mêmes inconvénients sont provoqués par les odeurs d'huiles provenant de ces fleurs et par d'autres odeurs désagréables (insectes, graisses, huiles, corne, pétrole, éther, térébenthine, odeurs de tannerie) Certaines odeurs peuvent déclencher des crises d'asthme.
Odeurs des navires : il semble que les diverses odeurs qui s'exhalent des navires peuvent provoquer le mal de mer, qui déclenche à son tour des vomissements dont les odeurs augmentent considérablement le malaise.

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 15:18

 

 

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 23:41

Te fuistes, amigo. Quien sabe a donde estas !

 

 

 

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 14:00

 

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 19:57

Avis aux lecteurs. Je m'excuse mais j'ai écrit cet article en 1996 et depuis j'ai déménagé et égaré les documents que je proposais. De plus l'Association Genista a été dissoute au décès de Guy Schaffner fondateur, directeur, président et ami.

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 23:30

C'est le cadeau d'un Banyulenc que je vous offre. Mr R...m'a transmis une série de cartes postales que je mettrai plus tard dans le blog, mais je ne peux résister à vous montrer tout de suite une des plus anciennes photos de la gare, Probablement vers 1900.

gare.JPGIl n'y a aucune maison proche, la route est un chemin de terre, pas de goudron. Au loin on devine l'église.

Devant l'église il y avait un hôtel mais elle le masque. A droite une maison avec trois fenêtres semble être située là où est la cave l'Etoile actuelle. De ces maisons à la rivière on ne voit que des jardins.

 

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On voit très bien la voie de garage qui devait servir à charger des bouteilles et des tonneaux de "Bartissol". Au bas de cette magnifique vigne se trouve l'actuelle place du marché. On voit des tonneaux devant la porte du bâtiment.

 

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A la gare est accolée une sorte de réserve car en ces temps anciens on recevait des colis qu'il fallait aller chercher à la gare. Je suis surpris par la forme des cheminées de droite. Il y a un petit jardin avec un arbre probablement fruitier.

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Compte tenu de l'ombre du personnage et celle de l'horloge je vous donne l'heure approximative : 15 h 15 . (à discuter dans les commentaires !)

Il me semble que le personnage utilise un téléphone mural qui permettait de communiquer de gare en gare pour signaler le passage des trains. Il me semble aussi que plus tard il y a eu en ce lieu les commandes des aiguillages.  Mais je peux me tromper. On dirait que le personnage est chaudemant vêtu. Porte-t-il des bottes ? Serions nous en hiver ?

Le banc sous l'horloge est rudimentaire !

 

 

 

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18 novembre 2012

Compléments sur la gare grâce à des photographies envoyées par André.

      Si ces phptos peuvent aider les spécialistes....

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En agrandissant on dirait qu'il y a une croix sur le toit de la gare !

 

 

 

 

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Je vous recommande de visiter

http://forum.e-train.fr/viewtopic.php?f=5&t=66900

qui commente de façon technique et enrichissante cet article.    

 

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      Suite de la collection

De Cap d'Oune au Cap Béar. Pas encore de "Roches Blanches"

On voit le chemin qui conduisait chez "Lazoral".

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On distingue "la petite île"

 

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Il n'y avait aucune villa entre l'hôtel "Le Catalan" et le port.

 

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L'arrière de l'hôtel Miramar.

 

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Les "optimistes" m'ont permis d'apprendre un rudiment de navigation à la voile et de faire la connaissance de mon ami Etienne Barrandon.

 

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Du vent !

 

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Souffle petit, souffle dans ta bouée !  Maman se dore au soleil !

 

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 10:01
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 09:52

 

 

 

       Conseils d'hygiène aux soldats avant 1914.

 

 
 D'après les travaux du docteur Ramally dans " hygiène individuelle  du soldat " (Marcel Fortin, éditeur) retrouvés dans le Larousse  Médical.

 Avant et au moment de l'incorporation.-

 Si avant l'incorporation une maladie ou un accident a modifié  l'aptitude physique et rend susceptible de réforme, faire une  déclaration au brigadier de gendarmerie et envoyer par son  intermédiaire une demande de comparution devant la commission  spéciale de réforme, en joignant un certificat médical.

 Au moment de l'incorporation, en cas de maladie, présenter les  certificats du médecin traitant au médecin major et, le cas  échéant, demander à être examiné isolément.

 Hygiène.-

 En ce qui concerne la propreté, suivre les prescriptions indiquées  à l'article PEAU (hygiène) (*)avec d'autant plus de soin que  l'exercice entraîne l'apport des poussières (lavage fréquent  général y compris le cuir chevelu avec de l'eau et du savon,  brossage des dents au savon blanc, particulièrement le soir pour  débarrasser la bouche des poussières et des débris alimentaires,  lavages répétés des mains et toujours avant les repas, lavage  des régions génitales) Ne pas employer les objets de toilette ni le  képi des autres.

 Alimentation.-

 Manger lentement, bien mâcher. Ne pas employer le verre, la  cuiller d'autrui. Se défier des eaux mauvaises, ne boire que de  l'eau portant l'inscription " bonne à boire ", en emporter dans le  bidon, ne pas boire l'eau des rivières, des marais, des puits à  proximité desquels se trouve du fumier.

 Vêtement.-

 Lorsque vous serez conduit au magasin pour y recevoir vos  vêtements, choisir un képi plus large que la tête, n'accepter de  veste, tunique, capote que si on y est complètement à l'aise, si  l'encolure en est dégagée. Il faut que l'air puisse circuler sous vos  vêtements, et cela d'autant plus que vous serez souvent bridé par  de nombreuses courroies. Se munir avant l'arrivée au corps d'un  gilet de laine, de chaussettes, de mouchoirs de supplément et  laver ou faire laver à mesure le linge non blanchi par le régiment.

 Porter tout le temps la ceinture de flanelle sur la peau. Les  chaussures devront être de 2 centimètres plus longues que les  pieds et suffisamment larges pour permettre aux orteils de  s'étaler librement et ne pas brider le cou-de-pied.

 Nettoyer les chaussures à l'intérieur avec un chiffon de temps à  autre pour en enlever la poussière et les résidus de transpiration.  Ne pas emprunter celles d'un camarade.

 A la chambrée.-

 Laisser les fenêtres ouvertes pour changer l'air corrompu par la  respiration d'un grand nombre de personnes. Brosser ses habits  en dehors de la pièce. Ne pas boire à même la cruche et veiller à  ce qu'elle soit munie de son couvercle. Changer de vêtements si  on est en sueur ou mouillé par la pluie au retour de l'exercice.

 En manœuvre.-

 Pendant les haltes, ne pas se coucher à plat ventre sur le sol qui  est plus chaud que l'air ambiant ; à l'ombre non plus, pour éviter  le refroidissement du ventre. S'asseoir sur le revers de la route.  Boire à petites gorgées, à intervalles éloignés ; entre temps se  gargariser la bouche et se frictionner la figure avec un mouchoir  imbibé d'eau.

 A l'étape.-

 Le meilleur désaltérant est une infusion chaude (café, thé, tilleul)  Employer la nuit à se reposer et non à rôder dans le village. Se  laver les pieds après chaque marche et coucher toujours pieds  nus.

 (*) Note : Le même Larousse Médical propose une page entière  de conseils pour laver la peau, matin et soir, dans une chambre  bien aérée, avec de l'eau froide et un gant de crin, savonnage  sérieux, brosse et pierre ponce à l'eau chaude pour les mains,  cure ongles pour terminer. Pas d'eau trop calcaire pour le visage  et le cou, savon neutre ou un peu alcalin, nettoyage sérieux des  intervalles entre les orteils avec eau froide sans savon mais avec  un peu d'alun, de tanin ou d'alcool. Les organes génitaux doivent  être nettoyés minutieusement chaque jour chez les deux sexes.

 A aucun moment il n'est question de douches ni de bains, mais de  " tub ", récipient en zinc ou en caoutchouc qui avait la forme d'un  grand plat (de type cuisson de paella pour de nombreuses  personnes) On y pratiquait des ablutions en restant debout et en  répandant sur les épaules le contenu d'un pot à eau.

 

 Question : "De quoi sont les pieds d'un fantassin ?"
 Réponse : "Les pieds d'un fantassin sont l'objet de soins  attentifs"

 

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 22:57

 

 

 

Vous habitez au Puig del Mas et vous ignorez son histoire ? 

Je peux vous en livrer quelques secrets pour que vous aimiez ce petit coin de Banyuls comme je l'aime moi même.

Je ne peux vous parler que de ce que connais, ou plutôt de ce que j'ai connu.

La période 1930-1950 environ.

Le Puig del mas était un vrai petit village. Il y avait une boulangerie et trois épiceries.

 

D'abord en arrivant au parking actuel, là où vous attendez la navette municipale, il y avait un puits nommé "La Baratine"

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A partir de là vous êtes au Puig. Continuez sur une cinquantaine de mètres.

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On vous souhaite la bienvenue ! 

Sur votre droite il y a deux maisons importantes :

La première est une des plus anciennes. Mes parents l'ont habitée après leur mariage au début du siècle dernier. Elle a servi de bureau aux douaniers, Roger Sicart et Joseph Albert y ont vécu.

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La deuxième a une treille très ancienne. C'est là qu'habitait Michel Huc avec sa maman qui était veuve.

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Plus haut la route tourne à droite  et vous n'êtes pas loin du haut.

 

 

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Faites bien attention à ce que vous voyez devant la maison dont la façade est jaune, à  gauche,  juste après la voiture.

 

S7304912.JPGIl s'agit d'une sorte de long banc public. C'est là que les hommes venaient s'asseoir le soir en été pour bavarder. En catalan on appelait ce lieu "el rabal" (phonétique)

Juste avant, sur la gauche, il y a l'Avenue de la Fontaine. En ce temps-là les rues n'avaient pas de nom.

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La maison à gauche après le poteau était une épicerie-boulangerie. La viande y côtoyait les espadrilles ! C'était chez "Pastoret" Juste après il y avait le four. Il était chauffé par du bois. Jacques Pastoret y pétrissait la pâte à la main.

Un peu plus haut il y a une rue à droite. Cette belle maison à l'angle de la rue avec l'escalier appartenait quand j'étais jeune à un certain monsieur Pagès. Un jour il me dit de monter pour me montrer son trésor. C'était une sculpture de la vierge qui devait dater de l'époque romane. Il me semble qu'elle était en bois d'olivier. Une oeuvre d'art. Il me confia qu'elle valait une fortune et qu'il avait un acheteur potentiel.

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Au fond de cette rue Alsace-Lorraine  il y avait une deuxième épicerie : chez la "pèrenoude" (phonétiquement) L'épouse du patron se nommait Rose. Il y avait des bonbons et des olives près de l'entrée. On y trouvait du tabac et des timbres poste. C'est la dernière maison à gauche. Le jour de l'armistice en 1945 c'est là que je suis venu acheter une plaque de chocolat pour fêter l'évènement ! 

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La troisième épicerie   était "chez Débert"  (surnommé Béda) Son épouse se nommait Marcé et il avait une jeune fille très belle qui portait le prénom de Séraphine. Chez Débert on pouvait monter à l'étage où il "faisait" café. Les hommes allaient y boire un café ou une anisette en jouant aux cartes, el truc, ou aux dames. Mon tonton Thomas était très fort aux dames. C'est la dernière maison à gauche après le garage.

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Derrière cette maison il y a une toute petite rue. C'est là qu'habitaient mes tantes Vincente et Marie, soeurs de maman.

Voici le début de la rue. A gauche la maison de Claude Currias. Au fond un original avait écrit "bien faire et laisser dire" sur la façade de sa maison.

 

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      Un message de Claude Curias reçu en août 2012 apporte des informations complémentaires sur la maison du fond de la rue.

"Je viens avec plaisir de voir le reportage sur le Puig ; une précision sur l'inscription qu'il y avait sur la façade
"Bien faire et laisser dire" est l’œuvre De Roger Palet ( frère de Jojo) et c'est eux qui avaient donné le sobriquet
à Débert en mettant des parole sur la chanson " la femme aux bijoux" 
C’était juste à la fin de la guerre et on n'a dit que le nom de la rue Maire Rocaries vient du fait que ce dernier ,défenseur du Col de Banyuls habitait la maison des Palet. 
 Que de souvenirs tu me remets en mémoire !!! Merci
Depuis que Raphaël Escapa et Annie Mestres sont pradéens avec Max Rousseil nous nous réunissons une fois par
semaine ;c'est un peu comme si nous étions au  « rabal »"

Note : L'épicier Mr Debert avait été surnommé Béda. La chanson est bien connue des anciens. Si vous vous en souvenez...elle est en catalan "si néu a can Béda, que vos véu entrar, sempre s'enrabia..." orthographe à corriger !

On montait l'escalier et on arrivait à deux terrasses. A gauche tata Vincente et l'oncle Thomas, à droite tata marie et l'oncle Enrico. Les mules étaient logées dans les caves. La couverture en bois de la terrasse de tata Marie est récente. Les plantes et fleurs n'y étaient pas. C'est exactement ici que se déroule ce que j'ai écrit sous le titre "L'enterrement de tata Marie"

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Alors, qu'en dites-vous ? Une boulangerie et trois épiceries !  C'était donc un vrai village, non ?

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